La place dans une famille

La place dans une famille

Dans tous les parcours d’accompagnement il ressort une constante réelle,
l’identité de la personne se trouve attachée à son histoire, marquée par
elle, avec une liaison incontestable à sa propre place dans sa famille. Celle-ci
est aussi véritable et immuable que la couleur des yeux ou des cheveux.
Cette place localisation comporte un ensemble de critères perçus par soi-
même et les autres renforcés d’idées reçues.
Elle est souvent source de blessures, de ressentiments, de conflits et de
stigmates accompagnant notre longue route.
L’aîné/e, le/la dernier/ère, celui/celle en sandwich, la seule fille, le seul garçon,
le ou les sans frère ou sans sœur.
Notre nature en désir perpétuel, inassouvi souvent, en demande, en comparaison, nous amène à

  • identifier les avantages des autres places et les inconvénients de la nôtre. 
  • déterminer également les raisons de notre manière d’être et de faire
  • expliquer tant de choses au nom de ce positionnement.


S’il est du domaine de la souffrance il est important d’en connaître la part
incontournable et d’en accepter celle immuable, mais encore plus d’ajuster, de
transformer la vision négative injuste et paralysante qui nous fait grandir avec
des blocages, des émotions négatives, du poison lentement distillé dans notre
intérieur et s’absenter d’une mise en route puissante et salvatrice, affranchie et
positive.
Il est évidement possible de faire la paix avec la part négative que nous en
avons gardé, de faire éclore les belles parts oubliées qui
mèneront à l’équilibre, à la réunification, à la cohérence entre ce qui est et ne
peut changer et ce qui peut l’être.